La même que "God of clouds" quelques secondes plus tard. Quant le sujet est riche a la base, l'inspiration pousse vers de multiples variantes. 

Voila un autre portrait d'une des figures du parapente a St-Leu. C'est une composition nominative et relativement flatteuse avec un traitement vintage. Une carte postale souvenir d'une époque toute actuel.

Celle la je l'attendais, ca fait longtemps que je rêvais de cette image.

Il faut préciser que j'habite vraiment juste a coté du décollage des 800 mètres qui correspond a peut de chose près aux plafonds suivant les heures de la journée.

je l'ai donc prise de l'autre fenêtre du bureau.

Il y a dans cette image deux de mes obsessions, les Nuages et les logos.

C 'est un vole de fin d'après midi, ils sont moins nombreux et la lumière est complètement différente du matin. Les reflets sur la mer peuvent être aveuglant.

Je n'est encore  jamais volé a cette heure la. Sa donne quant même très envie et des fois sa monte bien. 

La première foi que j'ai dépassé une heure de vol  deux nouvelles sensations internes me sont apparue.

La première fut une décontraction extrême du corps physique, preuve qu'il ne l'était pas avant (malgré ma pratique du Tai Chi). L'avantage est qu'a ce moment là, la perception s'accentue et l'impression de faire qu'un avec la voile procure de nombreuses informations utiles pour le pilotage.

La deuxième fut lorsque a l'atterrissage je repris contacte avec le sol. C'est comme sortir d'un rêve ou ce réveiller dans une autre dimension,  la gravité semble accentué, les jambes bien qu'utiles ne paraissent pas l'outil idéale pour ce déplacer, on est vraiment en train de ramper et même si l'on vie en 3 dimensions on s'aperçois que la plus part de nos activités s'effectue en deux dimensions.

En tant que débutant le pliage de la voile m'est immédiatement apparut comme une corvée.

Surtout que les comportements et les avis sur les résistances ou les fragilités d'une voile divergent fortement d'un moniteur à l'autre.

Les maniaques et les obsessionnels y trouvent a n'en pas douter un terrain de jeu pour s'exprimer.

Avec le temps  j'apprend petit a petit a connaitre et apprécier les particularités de cette étrange machine volante.

Le paradoxe ce trouve dans la mollesse de ces différentes parties qui d'emblé inspirent plus la fragilité que la confiance, mais ce n'est là que l'apparence.

En Tai Chi Chuan on dit que ce qui est dure est cassant et ne vit pas longtemp par rapport a ce qui est mous. L'exemple de mon Maitre était celui de la langue en opposition aux dents qui finissent par lacher avant celle ci.

Aujourd'hui avec bientôt une centaine de vols le plaisir est grandissant est quant on aime on fait tout simplement attention a ne pas abimer et conserver et entretenir ce dont on a la responsabilité.